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Ecrire plus fort. Mybruises

14 août 2023

Retrouve ton innocence toi-même et attire la foudre ou l'affection.

C'est très compliqué entre ce qu'on voit de soi-même, de ce qu'on aimerait changer de soi-même et de ce que les gens veulent voir de vous ou de ce qu'ils veulent vous voir changer en vous. Et ça me donne de vrais cauchemars !

Ce que j'ai remarqué de plus violent, c'est qu'il n'y a jamais d'échappatoire dans ce que les gens veulent voir de vous.

Je suis un bordel bien établi, c'est acté. Autant pour ceux qui m'aiment et croient me connaître, que pour moi. Mais finalement, j'aimerais qu'on me trouve la raison pour laquelle je ressemble à ça. Alors que je suis banal et calme aussi parfois, mais tout le monde cherche à savoir pourquoi je bouge comme ça. Et je pense que tout le monde trouve ça très agréable en fin de compte. Je fonctionne aussi avec ce qu'on met sur moi, on veut que je sois en bordel, car c'est un système qui aide ceux qui m'entourent. Le problème qui se pose vraiment, c'est : Qui porte la couronne et qui va sur le trône. Une histoire d'égo ? Ou c'est juste que les gens veulent mettre des choses sur vous ? C'est troublant. Mais il faut garder une douceur envers ce que les gens veulent percevoir chez vous. Et certains matins, on se lève et on peut dire non, on se remet dans sa place à soi. C'est rigolo aussi d'avoir en face de soi ce double miroir étrange. Mais affectueux quelque part. Ce que je peux retenir de tout ça, c'est que je suis dans une telle liberté, que ça me fout dans une merde inouïe. MERCI quand même.

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10 juin 2023

Le gouffre vertigineux du doute.

Lors d'un date avec quelqu'un, j'aime ce moment où je sens qu'il aimerait que quelque chose se passe, que la relation évolue, mais lorsque je vois en face de moi ce regard, ça détruit parfois en moi tout le désir. Pourtant j'aime savoir que j'ai pu séduire l'autre, voir que j'ai été "validé", alors qu'en même temps ça éteint mon envie d'approfondir et de continuer. Comme un écho que l'on entend dans la montagne et qui soudain, disparait.

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12 avril 2023

La vie rêvée des anges.

Il faut arriver à comprendre que dans la vie il n'y a pas vraiment de clé, et c'est ça qui est exceptionnel en même temps. On veut trouver les clés de tous les coffres alors qu'on en possède aucune ou alors on en a mille, mais on se retrouve devant seulement trois coffres, du coup, on ne trouve pas la bonne et tout se complique. Alors il faut se résoudre à laisser fermer certains coffres pour découvrir la sérénité. En attendant le calme, on essaye de le trouver par notre manière de consommer tout. On fantasme beaucoup, on consomme les sentiments, les humains, l'alcool, les drogues, le physique, et tout ça, d'un simple geste. C'est absurde et omniprésent dans nos journées. On surconsomme tout, les gens et les émotions, on se submerge en cherchant l'aval des autres, en se faisant aimer sur les réseaux, en s'achetant de l'intensité. C'est très contemporain : on veut vivre les vies que l'on voit sur nos téléphones. Nous sommes une génération où le virtuel et la reconnaissance futile ont pris le dessus sur la contemplation, sur les liens, sur le partage. Nous sommes une génération de solitude en même temps. On passe notre temps à essayer de se façonner au regard de ce que la société nous impose, jusqu'à perdre l'essence de qui on est, et de notre liberté d'exister. On est constamment en train de réfléchir à "Qu'est-ce que l'autre va penser de moi ?", "Comment ça va réagir ?", "Je fais comme-ci, mais je suis comme ça." On se soucie trop de ça. Désormais, on s'ennuie devant nos téléphones pendant que nous sommes devant une autre personne et ça fait malheureusement partie de notre lien avec ceux qu'on aime et qui nous entourent. Une histoire d'équilibre sur un fil de guimauve. Dur de reprendre son souffle et de la distance dans ces conditions. On y perd nos rêves, notre magie, on oublie de se demander "Tiens, est-ce que les dauphins tombent amoureux ?" On ne se questionne plus, on choisit un camp, on ne peut plus être neutre, tout doit être RADICAL. C'est devenu rare de se sentir compris. C'est ce qui, à mon sens, manque à nos vies.

Pas d'illusion, personne ne va se montrer tel qu'il est vraiment, c'est évident. Tout le monde ne pense qu'à essayer d'obtenir ce qu'il est venu chercher.

Finalement, nous ne sommes que des chaises à trois pieds. Puis soudain, une ou des personnes, apparaissent pour nous guider, nous soutenir dans la guérison. Parfois, juste en nous disant "J'irai où tu iras." La bienveillance peut résoudre bien des conflits. Et nous emmener tout droit auprès des anges.

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19 février 2023

Amitié angulaire.

L'univers va toujours nous envoyer les mêmes leçons sous différentes formes jusqu'à ce qu'on comprenne. On arrive dans des âges où on commence à avoir des amitiés de longues dates et après 10/15 ans, nos amitiés sont mises à l'épreuve. On n'est plus les mêmes personnes donc les choses pour lesquelles on s'est choisi sont plus forcément d'actualité. Et la mise à jour peut être douloureuse. Et si on n'arrive pas à basculer sur comment continuer de s'aimer malgré ça, ça peut devenir problématique et triste. Il faut apprendre à faire évoluer nos interactions, à signer la promesse que ça peut fonctionner quand même, malgré tout. S'attaquer le plexus ne sert jamais à rien.Un ami c'est un miroir et pas un filtre Instagram qui lisse les défauts, on a tous des excuses et vouloir rectifer le tir, c'est déjà une belle envie, non ? Le cesser le feu ? Qui se considère comme un ami irréprochable ? Il n'y en n'a pas deux. On joue tous aux scénarios des autres et parfois ça nous fait mal au ventre. Heurté de jouer le jeu. L'amiitié c'est un cheval de Troie.

On cache parfois son amour dans l'humour. Pour se retenir de quelque chose je suppose. Se retenir, c'est puissant toute façon. "Retenir ses larmes", "se retenir de pleurer". De douces perles d'eau qui se plongent dans les yeux, dans le silence, pour adoucir la noirceur de nos coeurs, jusqu'à ce qu'on ne supporte plus de nous retenir.

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25 décembre 2022

On n'est pas en vie pour se rassurer.

On ne peut pas être tout le temps "soi" devant les autres. Par exemple, mon problème, c'est que je vais affirmer des choses et penser le contraire une minute après. Mais ça s'appelle juste "Les gens qui doutent" et finalement, c'est dans le thème, c'est cohérent. On n'est pas obligé de se définir à chaque instant, on ne peut pas montrer toutes ses facettes d'un coup. Il y a une partie de moi que je décide de montrer à un moment précis. Je me suis rendu compte que dans la vie, lorsqu'on me pose une question, je pourrais répondre cinq choses différentes. Je ne pense pas qu'une seule chose, je choisi ce qui est le plus proche de ce que je ressens sur le moment et selon l'état d'esprit dans lequel je me trouve. De la même manière, qu'écrire sur ce dont j'ai guéri, est différent, que d'écrire sur ce dont je souffre. On est davantage dans la justesse, lorsqu'on parle d'une situation dont on a guéri. Il y a un déclic et notre vision change. On sort de notre bocal, de ce qu'on imaginait. Et puis bah on verra. On découvre la solitude et pourquoi l'irrationalité nous domine parfois. On peut perdre tellement pied, que tout peut nous faire rire, mais seulement après avoir digéré notre mélancolie, quand on se rencontre enfin soi-même. Comme pour matérialiser ces instants de chagrin immense et le transformer en expérience positive.

Nos rêves sont parfois si petits, qu'on atteint plus aucun rêve en vrai. La vie rétrécit nos rêves et faire le deuil de ça, c'est douloureux, on ne veut pas de ça, je pense.

S'aligner avec qui on est, ne plus avoir besoin de la validation absolue des autres, mais que les gens nous aiment pour aucune raison. Et finalement un jour, vouloir qu'ils en aient, que ça devienne notre racine. On joue les sentiments, on porte tout le déguisement. Sauf qu'on oublie trop souvent, qu'on a appris nos sentiments dans le regard des autres, on se façonne ainsi. Mais on se déforme aussi. En conséquence, on s'alourdit l'âme, on perd l'innocence, on est jugés sur nos nuances, alors qu'on est fait pour vivre dans les paradoxes. On est forcés d'assumer nos failles, qui s'étendent de tout leur long. Mais tan pis, on rêvera tous les soirs quand même. C'est notre lutte, notre vertige. Nous nous battons avec les couleurs primaires de la vie, en flagrant déli de nous-même, pour devenir libre de soi et recevoir l'amour des autres.

Il existe des hauts parce qu'il y a des bas et c'est toute la beauté. On va tout perdre, sinon rien de tout ça n'aurait de sens. Comme il nous faut apprendre, que la musique existe parce que le silence existe, que le dessin existe parce que le vide aussi. Rien n'est juste. La vie n'est pas juste et dans mon destin ou celui des gens que j'aime, le mot "juste" n'a rien à faire dans cette histoire là. On fait au mieux. Se rater. Se remettre. Se remettre de tout, jusqu'a ce qu'on ne sent remette plus. Et c'est pour ça qu'on construit nos vies.

En tant que cancre, je pense m'être trop torturé à chercher ce qu'il fallait que je fasse pour être enfin bien vu, trouver ce qui allait faire plaisir à ma famille et aux gens, comme si il y avait une bonne et une mauvaise façon de faire. Avec Faceboock et Instagram, c'est devenu pire, on compare facilement sa vie à celle des autres. Par exemple, les gens qui prétendent passer des vacances de dingue, ne passeraient pas leur temps à poster des photos d'eux si c'était vrai ? Non ? ( Je parle en tant que coupable.). Il y a énormément de livres de développement personnel ou des coachs de vie qui émergent. Comme s'il y avait une bonne manière de se comporter et de vivre sa vie. On a une dépendance liée aux autres. Je l'ai.

On aimerait tous être l'opposé de ce qu'on est. On est déçus de soi tous les jours, c'est pour tout le monde pareil, comme pour la solitude.

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12 novembre 2022

Avaler les molécules du malheur, manger mes arguments.

On s'en cache des choses, tellement d'éléments à comprendre. Sommes-nous devenus ceux que nous voulions ? Personnellement, je pense que c'est ma perception des choses, qui fait que je n'ai jamais été en adéquation avec ce qu'on voulait m'offrir et ce que la vie me donnait. J'ai toujours été lunaire, tout un monde dans les nuages sauf qu'aujourd'hui, il y a de l'orage. Une tempête sous-jacente que j'ai pu nourrir au fil des années parce que j'ai subi sans rien dire et que j'ai développé une sorte de muscle incroyable de refoulement. Les multiples humiliations au collège qui se sont transformées en colère et qui ressurgit et m'emporte plus de vingt ans après. On cumule, on accumule, comme sur un grand bureau rempli de dossiers du début de l'année 2000 puis 2001 puis 2002, puis le bureau commence à se péter la gueule en 2020 ou avant. Avant même que tu décides de t'en rendre compte. Et là, il faut trier, parce que l'enfant en toi crie. Il hurle. Alors maintenant tu dois gérer tes dossiers.

Le mal qu'on m'a fait est une information qui est restée ancrée en moi. Alors vient la naissance de l'arrogance, on se trompe, comme dans les films américains où le personnage principal très timide se laisse marcher sur les pieds durant des années lorsqu'un jour il se dit :

"JE VAIS CHANGER!"

et il commence à devenir un vrai connard. Et tout le monde lui dit :

"Ah bah non tu fais le mauvais choix!".

Mais j'ai surenchéri, provoqué aussi parfois, sauf que ça a blessé des gens. Je me suis excusé à certains moments même si ça n'efface rien. 

Aujourd'hui j'apprends à apprendre. Pouvoir être timide ou pouvoir aussi aimer d'être là et qu'on m'entende, faire rigoler mes amis pour ensuite retourner dans ma caverne. Repartir, revenir, me centrer, revenir.. Accepter ma timidité sans pour autant passer à côté de tout et des autres. Alors qu'en même temps, c'est très difficile de sortir de quelque chose que les autres attendent de toi. 

Je sais que j'ai fait fausse route, mais on peut seulement s'en rendre compte quand certains te tournent le dos. C'est le meilleur service qu'une personne puisse te rendre : Tourner le dos à quelqu'un qui est en erreur plutôt que de le lui reprocher en pleine face. J'en reviens tout juste de ça et vraiment, ça marchera jamais, franchement ça ne marche pas les :

"Hey tu sais c'est pas bien quand tu fais ça." 

Ça ne fonctionne pas, personne ne peut convaincre quelqu'un. On peut aider en expliquant qu'on n'est pas d'accord avec l'autre ou que ça a fait de la peine ect. En pratique ? Il faut juste s'absenter et laisser les gens dans leur sauce en priant pour qu'ils se redressent seuls. La bienveillance et la gentillesse ne changent rien. Tant que ça ne vient pas de la personne elle-même, toutes les méthodes seront inefficaces. On peut aider parfois en s'éloignant de leur trajet. Et peut-être que le manque de la relation que ça aura créé leur fera se demander "Pourquoi ?". Et ensuite, c'est à la personne de faire son travail, d'agir malgré ses doutes et de retrouver la bonne direction.

Pour autant, c'est tumultueux de savoir quoi mettre dans sa vie, ce qu'on va en faire, ce qu'on veut raconter par le biais de son existence, trouver un but à sa présence. Arrêter de s'arnaquer pour enfin se résoudre.

"Être heureux". D'accord, je veux bien. Les gens, d'ordinaire, s'arrêtent là, mais moi, je ne peux pas en rester là. Je veux savoir :

"Est-ce que c'est bien d'être heureux ? Est-ce que tu as toujours voulu être heureux ?"

J'aime soulever plein de questions, ouvrir des portes de narrations et à ce moment-là, on commence à comprendre des choses, ça lance des explications et on peut découvrir des informations qui résonnent et qui sont extrêmement enrichissantes tout d'un coup. Ce qui me stimule, c'est la recherche de la vérité, de la vérité des autres, certainement parce que je n'ai fait que me mentir, me duper. Désormais, je me stimule pour soigner mes traumatismes, soigner tout que je n'ai pas pu digérer et que j'ai refoulé dans mon esprit mais qui s'est finalement caractérisé dans mon comportement, comportement instable et agressif parfois. Panser mes blessures pour aller mieux, c'est un bon débat, un bon défi aussi. Pouvoir enfin être sain. En attendant, j'avale les molécules du malheur, les anxiolytiques et compagnie. Une cure, une fuite. Fuir le monstre, fuir les déceptions qui m'habitent. Mais rien n'est perdu d'avance. Il faut réussir à se recentrer avec ce que tu es au fond de toi, le but c'est ça. Trouver ses valeurs. Planter de nouvelles minuscules graines pour qu'à la fin, grandisse un bel arbre.

Depuis l'adolescence, je me suis tellement déprécié, comparé.. que j'en avais mal au ventre en regardant les gens, du coup, je n'ai jamais rien remis en cause. Cette sensation faisait partie de moi. Point. Alors j'ai laissé la vie ne plus avoir de goût, sauf celui de l'alcool. Le sucre est devenu amer, le soleil brûlait, la lumière m'aveuglait. Ma vie est juste devenue ce mal de ventre et mon cerveau, une toupie :

"Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ? POURQUOI MOI ? Comment ça se fait ? Ce sera toujours comme ça ?"

J'ai été amputé de toute faculté de savoir où était ma place, mais je veux tout chambouler pour exister autrement, autrement que par les drames et mes traumatismes. J'ai plein d'idées pour me corriger, je me rassure, en me disant que je vais vraiment travailler dur sur mes imperfections, que ça va justifier le fait que certaines personnes ont eu raison de me choisir pour ami, et peut-être pouvoir me rapprocher de certains membres de ma famille. Tout le travail que je vais engager pour m'améliorer, c'est pour être un gage de qualité envers moi et ceux qui m'entourent. Devenir moi, officiellement.

Ce n'est pas parce que je suis un bordel bien établi, que ça ne vaut pas le coup de le modifier, de l'anéantir, le déconstruire. Vous prenez trop de place dans mon coeur pour que vous ne soyez qu'anecdotiques. Devenir moi, malgré l'eau salée qui coule sur mes joues.

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11 novembre 2022

L'éloge du chaos. Dans la tragédie il y a aussi de la beauté.

On joue à jouer notre vie, mais on ne peut pas être dans le contrôle de soi en permanence. On n'est pas toujours comme dans un selfie, avec des filtres et machin et tout.. Un moment donné il faut tout lâcher, c'est impossible d'être dans l'exigence tout le temps. On gère notre image, nos phrases. Mais au bout du compte, quelle image ? Tellement de photos, de réseaux sociaux, de relations différentes. On croit contrôler quoi au juste ? Si on va nous aimer ? Des années qu'on essaie de comprendre d'où vient l'amour et pourquoi ? Il y a certaines personnes à qui on veut donner moins et c'est terrible. Mais on a jamais complètement tort de rester qui on est au fond. Pourquoi tricher ? Qu'est ce que ça vaudrait ? On triche tellement avec ceux qui nous indiffèrent qu'il faut bien se retrouver à un moment donné.

On peut seulement contrôler notre intériorité et ce qu'on essaie de dire, souvent maladroitement mais au moins d'être au plus près de ce qu'on ressent et de ce qu'on souhaite exprimer. Ce qu'il va se passer après on ne le maitrise pas, on ne maitrise pas toujours le sujet complètement. On voudrait créer quoi exactement ? Les choses bougent, ne sont pas statiques, on change et on se bouge soi-même, on vieillit, on évolue, on régresse dans d'autres choses. Chaque jour nous apporte quelque chose ou nous retire quelque chose ou parfois quelqu'un, mais rien n'est figé. On s'échappe aussi à soi. Mais quoi ? On compte y faire quoi ? Contrôler une bonne santé, bien manger, pas d'excès, pour essayer de mourir en bonne santé ? Quel intérêt ? Ayons juste confiance lorsqu'on avance. Tout ne vient pas de nous. Soyons curieux et ne nous fermons à rien. On cherche tous notre place alors qu'il faut juste vivre la sienne, point. Qui décide qu'on est au bon moment au bon endroit ? Le hasard, mais du moment que c'est compréhensible. Qui trouve sa place vraiment ? Plutôt que de chercher ma place dans la vie des autres, je me suis rendu compte de la place qu'ils prennent dans la mienne. C'est complètement intangible mais je suis heureux d'être habité par ça, par eux. Ça parle juste de nous, êtres humains et fautifs de plein de choses. L'amitié profonde n'est pas qu'un mythe.

Si tu aimes quelqu'un, bouge ton cul et fais tout pour lui. Même si pour l'aider il faut savoir parfois s'écarter de lui. L'amitié c'est du taf et c'est pas toujours très romantique. Dans mon rêve, l'important serait de pouvoir toujours tout pouvoir réparer entre nous, les uns avec les autres. Vivre vieux et ensemble, même si c'est fatiguant. Terminer notre dernière moitié de vie comme ça, ce serait génial !

Profiter, être en harmonie avec les personnes autour et qu'on aime, être simplement ensemble. Avec nous, ENSEMBLE.

Garder notre connexion, simplement. Le plaisir de sortir les choses pour les donner, c'est de là d'où vient le plaisir.

Lâcher le pire et en rire.

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31 octobre 2022

L'amour braque.

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31 décembre 2021

L'amour en vrac.

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Dans nos yeux comme dans nos coeurs, nos amitiés telle une pièce de théatre, tellement beau. Mais chacun fait ce qu'il veut. Il aime, il n'aime pas, il y va ou il n'y va pas. Et c'est très bien comme ça, on n'oblige pas les gens, on ne pense qu'à soi. Soit.

On a tous beaucoup de monde dans nos vies et chacun a des attentes, des espoirs ou des désirs différents. On s'adresse aux autres sans choisir en fonction de ce qu'ils en penseront, mais l'important c'est de ce dont on a envie, et de ce qu'on peut en faire de ça et de ce qu'on a envie de dire à travers ça. Il y a beaucoup de moyens d'expression et parfois ça n'a pas de sens, on ne sait plus où est la question exactement. On est tous différents, tout n'est pas fait d'une seule et même façon. Il y a tellement d'amours et d'amitiés différents que ça en devient surréaliste. Mais sans ça il n'y aura pas de "meilleur ami", "monstre", "pote relou", "l'autre connasse", "mon préféré" ect. On peut tellement tout exprimer par l'amitié. C'est de la création. Jamais parfaite je vous l'accorde. Cette création parle de CHACUN de nous. pas la peine de te croire sur le coté. Tu y es aussi. Ça parle de NOUS. Nos fantaisies, nos cauchemars, nos fantasmes, nos peurs. On peut aimer des personnes qui n'ont rien à voir avec nous-mêmes. On appelle ça AIMER. Et on s'est trouvé tout simplement. D'une manière singulière, parfois incohérente, directe, radicale.

Des histoires comme toutes les autres, l'histoire pête un câble. Et qu'est ce qu'il va se passer ? Le reste nous appartient. Avec beaucoup de tergiversation c'est certain. L'amour c'est forcément un scénario compliqué. Mais juste s'expliquer, parfois c'est aussi simple que ça. On se pose tous tellement de questions par les temps qui nous traversent. Le bien, le mal, le pour le contre, le truc.. C'est compliqué parce que c'est humain. Rien n'est rigide ou en sécurité, car au final, tout dérape un peu. Comme nous.

Pourquoi on accepte de se faire un peu de mal ? L'amitié c'est parfois douloureux, émouvant et violent. Mais il y a de la compassion également. On ne peut pas faire autrement et c'est important de le vivre. On se soulage aussi. Se soulager de nos peines. Telle une thérapie. Il pleut parfois dehors, il fait froid, mais on est ensemble, au chaud, protégés. Et nous, au chaud, on joue à la comédie de la vie. On souffre, on s'aime, on se déchire, on se perd, on se retrouve. On soulage nos problèmes et ceux des autres.

L'amitié c'est la guérison, la médiation. Ça passe par nous, comme une machine à laver "Vrou Vrou Vrou" Et on termine moins lourd. C'est le PROPRE de l'amour.

31 décembre 2021

Il pleut comme des pierres.

Parfois on fait autant d'erreurs que l'on possède de battements de coeur, et les conséquences font tout vaciller d'un élan. On a beaucoup balancé, on a tous chanté la chanson, ces paroles là on les connait, on n'y reviendra pas face à l'étendue des dégats puis ça baigne dans la haine. On abandonne les promesses comme une vierge devant un prince charmant trop pressé et devant la nuit tombée on aimerait proposer de se retrouver, faire une trêve. Il existe tellement de vérités différentes, finalement tous coupables par association, il faudrait qu'elles crèvent pour qu'on puisse se retrouver et s'aimer tel un baiser chaud sous la neige. Prétendre que ça venait juste de la fièvre et que nous étions givrés de vouloir tout déchirer. Mais comment fait-on quand on ne peut pas soigner l'amitié avec des antibiotiques ?

Comment quelqu'un sait fuir le bonheur par peur qu'il puisse venir le sauver ? L'amitié c'est aussi comme une grande entreprise qu'on arrive pas toujours à maîtriser, c'est doux mais léger et fragile tels des bouts de ficelles et ne reste que les vapeurs obscènes de la souffrance. L'amour reste une vague interminable. Minable ? Toutes les histoires sont une accumulation de non-dits, de mensonges et de gestes que l'ont fait, jusqu'à ce qu'on arrive plus à les faire sortir, que le coeur fasse mal jusqu'aux pieds. Pour que quelque chose brille il faut l'entretenir et ne pas se fermer durant les tempêtes mais quoiqu'il arrive ça restera sur nous, sur nos coeurs. Certaines amitiés seront endommagées mais hey, ça fera une jolie histoire à raconter pour plus tard. Pas vrai ? Après les tourments des erreurs passées évidemment. Surmonter cette tempête et les larmes qui trainent.

Capt (89)

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  • Dans l'itinéraire d'un enfant Gâté, Fou, Fêlé, Cassé, Enivré. J'ai besoin d'AIR, comme j'ai besoin de dire TOUT ce qu'il me manque. ECRIRE, SAVOIR que tout s'arrête un peu au moins une fois dans la journée..
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