T'aimer c'est comme être armé d'un grand couteau pendant une fusillade.
Tu es le cadenas de ma liberté, alors que moi je ne sais toujours pas lorsque tu souffriras enfin. J'avance au ralenti et mon coeur marche sur la pointe des pieds comme si tu avais encore le doigt sur la gâchette. Je voudrais te combattre mais je n'ai toujours pas les armes, pas celles qui suffisent. J'ai déja perdu mais je ne me suis pas retiré. Les souvenirs c'est comme danser sur des morceaux de verre, les souvenirs sont des grenades pour moi et tu le sais si bien. Tu m'as peut être défait mais je ne me retirerai pas. En aucun cas. Pourquoi veux-tu faire de moi ton ennemi ? Je cherche juste la paix. Je voudrais pouvoir être ton grand amour, mais ce n'est pas une compétition. Alors pourquoi toutes ces munitions ? Puisque je ne serai certainement pas le dernier à me tenir debout. Choisis bien tes combats à l'avenir. J'ai arrêté de creuser ta tombe. Je ne veux plus me battre de toute façon. Je ne me bats plus.